les routes

 

A l'origine, il n'est pas douteux que la route a été une création spontanée et instinctive, qu'elle est né du piétinement répété des hommes et des animaux, cheminant isolés ou en groupes.
Henri Cavaillès, La route française

Un réseau de communications précéda l'implantation humaine. En Gascogne, il y eut d'abord les chemins de crête reliant les Pyrénées à la Garonne.

On a surtout étudié la Ténarèze, à l'Ouest, mais le Chemin des Beurriers (lo Camin deus Burraires), entre l'Arratz et la Gimone, fut tout aussi important jusqu'au milieu du XIXe siècle. Il a constitué la colonne vertébrale de la Lomagne. Deux autres voies empruntaient les crêtes, l'une à gauche de l'Arratz, l'autre à droite de la Gimone.

Chacun de ces chemins de crête avait donné naissance à un port sur le fleuve. Le Chemin des Beurriers, au port de Saint-Nicolas-de-la-Grave, et chacune des deux bretelles qui s'en détachaient au Castéron, à ceux de Castelferrus et d'Auvillar. Les deux autres aboutissaient aux ports de Donzac et de Bourret. Le Haut-Pays gascon alimentait ainsi le trafic fluvial sur la Garonne.

La Lomagne et les relations Pyrénées-Auvergne