la dalha = la faux , on disait aussi "la haus" - Servait
à couper l'herbe et la paille une fois enlevés les
épis avec la faucille. Au XIXe siècle on s'en servait
pour moissonner en y adaptant une sorte de râteau qui rejetait
les céréales de côté afin de ne pas
piétiner les épis.
picar la dalha = refaire le tranchant de la faux avec un marteau
sur une enclume portative.
la botòla = étui en bois pour mettre la pierre à
aiguiser.
la hocilha = la faucille
lo volan = grande faucille dentée utilisée par les
moissonneurs. Comme la faux, il remonte à l'âge du
bronze, mais dès celui de la pierre existait une faucille
armée de silex dentelés juxtaposés dans la
rainure d'une gaine de bois.
la horca = la fourche - Pour remuer le foin on utilisait des fourches
en bois, légères, avec seulement deux pointes pas
trop longues, parfois trois, que l'on fabriquait l'hiver en choisissant
des branches fourchues auxquelles on faisait prendre la courbe
en passant les pointes dans une échelle. Pour les autres
travaux, on se servait de fourches en fer munies de deux, trois
et même quatre dents assez larges.
lo rastèth ou l'arrastèth = le râteau
la bibala = grand râteau formant double peigne emmanché
obliquement, ce qui permettait de râteler les restes de
foin ou la grosse balle sur une assez grande surface en tournant
seulement le buste et en utilisant l'une ou l'autre face de "la
bibala".
las bibaladuras = les restes de foin que l'on ramassait avec "la
bibala" lorsque toutes les autres opérations étaient
terminées.
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La saison des foins s'appelait "las pasturas", "la
pastura" désignant le foin ("lo hen") et
les fourrages provenant des prairies artificielles (trèfle,
sainfoin, etc..). Le terme "herratge" (fourrage) était
plutôt réservé a certaines céréales
consommées vertes comme le maïs que l'on semait épais
("milh de herratge").

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