TRANSPORTS

LES TRANSPORTS A DOS D'HOMME
L'homme portait son fardeau sur les épaules et la femme sur la tête, protégée par un coussinet (Io cabessau). C'était aussi bien la cruche pour aller à la fontaine que la corbeille d'oies ou de poulets pour se rendre au marché.

A DOS D'ANIMAL
On disposait sur le dos de l'âne ou du mulet une selle spéciale, le bât, pour lui permettre de porter la charge sans se blesser. C'était aussi bien de blé, de sel, de poisson salé que de fer, de cuir, de laine, d'oules, de verres, etc.
LES CHARROIS
Les attelages de bœufs ou de vaches transportaient le blé et le vin vers les ports de la Garonne, acheminés de là vers Bordeaux par voie d'eau, ou vers Mont-de-Marsan où les bateliers de l'Adour prenaient le relais jusqu'à Bayonne.
Les charrettes avaient des roues très grandes pour se sortir plus facilement des chemins bourbeux.
Les rouliers assuraient tous les transports : blé, farine, gravier, etc. II y avait aussi les convois de commerçants allant s'approvisionner ou revendre. Le mercredi était jour de marché à Agen. Le mardi à minuit, ils partaient de Lavit, tous en file avec leurs attelages, charrettes et chevaux, et gagnaient la cité agenaise par Astaffort.
LE TRANSPORT DES VOYAGEURS
Soit on marchait à pieds, en groupe, pour se rendre aux fêtes, aux foires, aux pèlerinages, soit on montait à cheval, comme les curés, les médecins ou les chirurgiens et les notaires.
A la fin du XIXe siècle, les cabriolets ont les roues garnies d'un bandage de caoutchouc qui leur vaut le nom de " caochotat ".
Une diligence allait tous les jours de Lavit à Castelsarrasin.
Le " courrier ", comme son nom l'indique, assurait le service de la poste.

le chemin de fer

En 1870 le chemin de fer bordait la Lomagne au nord et à l'est, avec la ligne de Bordeaux à Cette (Sète) et à l'ouest, avec celle de Paris à Tarbes par Agen. La première la desservait avec les gares de Valence d'Agen, de Malause, de Moissac et de Castelsarrasin ; la seconde avec celles d'Astaffort et de Fleurance.

Comme il n'y avait pas d'autre moyen de transport que la traction animale les élus envisagèrent l'ouverture de lignes secondaires, à voie étroite, pour désenclaver la Lomagne en reliant les principales agglomérations aux lignes déjà en service.

La première mise à l'étude, en 1884, fut la ligne de Castelsarrasin à Gimont par Beaumont, en quelque sorte "La voie de la Gimone". En 1899 fut décidée la création d'un chemin de fer interdépartemental à voie étroite d'Aubiet à Valence qui s'appellerait " La voie de l'Arratz "

LE TRAIN VICTIME DE LA ROUTE
Malheureusement ces projets ne devinrent pas des réalités. La ligne Castelsarrasin-Gimont s'arrêta à Beaumont et une autre relia Castelsarrasin à Lavit.
Sur les routes nouvellement goudronnées, des lignes d'autocars assuraient le service des voyageurs, du courrier et des petits colis. Les voies secondaires de chemin de fer ne purent résister à la concurrence de la route et le petit train n'est plus qu'un souvenir.

la poste

LES BUREAUX DE POSTE AUX LETTRES
Jusqu'au milieu du XIXe siècle. il n'y avait que trois bureaux de poste aux lettres en Lomagne proprement dite : Beaumont, Saint-Clar et Saint-Nicolas. Un porteur à cheval effectuait le service de Saint-Clar à Toulouse par Beaumont et Grenade.

 

Vers 1830, un réseau de facteurs ruraux desservait les bourgs et les villages à partir des bureaux de poste existants. Avec l'apparition des bureaux de distribution, quelques années plus tard, nous trouvons des facteurs à Lavit, à Miradoux et à Auvillar.

LE TELEGRAPHE CHAPPE
La ligne du télégraphe Chappe, appelé aussi télégraphe aérien ou optique, qui traversait la Lomagne fut construite en 1834

LE RESEAU TELEPHONIOUE
En 1904, il y avait très peu d'abonnes : quelques industriels ou riches commerçants et propriétaires et presque pas de cabines publiques.